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Bon. Préparez-vous. La dernière fois nous nous sommes penchés sur le côté social du rendez-vous. De quoi parler et quand, en ce qui concerne notre amie la sonde. Cette fois, on ne va pas parler des rendez-vous qui tournent mal. C’est presque pire : Lorsque le rencard se passe bien. Gloups !

Nombreuses sont les personnes qui ont un problème de santé et qui le passent sous silence, comme si ce n’était que virtuel.

Mais on n’est pas forcé de faire ça. L’avenir peut nous surprendre, avec du temps, de la patience, la bonne personne, et une bonne réserve de mouchoirs. (Je suis désolé mais nous allons devoir décrire certaines choses peu ragoûtantes dans ce post).

Nous sommes tous différents, et pas seulement ceux d’entre nous qui ont un problème urologique. On pourrait penser que c’est nous qui avons une pathologie - des antécédents médicaux qui nous donnent le droit de nous sentir bizarres. Mais je pense que nous avons tous différents problèmes, nos partenaires et nous… c’est juste que ce n’est peut-être pas un problème de santé. Peut-être que nous sommes tous comme des colis Amazon ou eBay, dans un état acceptable, d’occasion, quasi neuf, ou avec des rayures à la surface que nous essayons de camoufler. Et nous, qui avons subi des interventions chirurgicales ? Au moins nous sommes « remis à neuf ».

Néanmoins, le fait que pour bon nombre d’entre nous, la chirurgie ait eu lieu en-dessous de la ceinture, ça n’aide pas. Nous avons tous un dossier médical différent mais le truc, c’est peut-être que nous avons un problème avec l’aspect des choses, ou ce que nous pensons être l’aspect des choses. Rappelez-vous, il est probable que nos partenaires ne soient pas aussi obnubilés par ça que nous.

Ou parfois, nous nous inquiétons plus du résultat que de l’apparence : réussir à relever le défi, être à la hauteur des attentes, ou tenir dans le temps. Nous nous angoissons au sujet de la douleur, du plaisir ou de la confiance.

Chacune de ces sensations peut nous inhiber. Mais notre partenaire a probablement aussi ses propres inhibitions. Oui, même les personnes qui ne se sondent pas peuvent souffrir d’une paranoïa de la performance, ou préférer que les lumières soient éteintes, ou bien encore garder leurs chaussettes… Et chacune de ces choses signifie qu’ils se focalisent sur leurs propres problèmes, alors tenir compte des nôtres...

Peut-être que leurs inhibitions n’aident pas à diminuer les nôtres, mais cela nous aide à réaliser que nous ne sommes pas seuls dans tout ça. Et c’est un bon début.

Les opinions exprimées ici sont de nature personnelle et anecdotique et ne doivent en aucun cas remplacer l’avis médical d’un professionnel. En cas de questions, vous devriez toujours consulter votre médecin ou votre infirmier(ère).

S'adapter au cathétérisme peut être difficile. Vous n’avez pas à le découvrir seul. Communiquez avec à un membre de l'équipe de soutien me+ au 1-800-465-6302.