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Dans les deux derniers posts de ce blog, nous avons vu l’enterrement de vie de garçon, la cérémonie de mariage... et nous en sommes maintenant à la réception. Ce qui implique bien sûr un verre de pétillant*.

Je ne veux pas avoir l’air moralisateur, mais n’oubliez pas d’espacer vos boissons, ou vous allez vite avoir un problème. Si, comme moi, vous avez certains « besoins » (dans mon cas, une vessie semi-artificielle avec laquelle je ne suis pas né, mais qui est maintenant la mienne – ma « vessie adoptive » pour ainsi dire), vous allez apprendre à prendre conscience de ce que vous buvez. Les réceptions de mariage peuvent être longues.

À cette occasion précise, il y avait un large créneau de deux heures entre l’arrivée sur les lieux et le repas. Largement assez de temps pour prendre un verre ou trois, localiser les W.-C., et même trouver un endroit pour mon petit sac d’accessoires urologiques magiques (j’utilise souvent une petite trousse de toilette : discrète, élégante, qui passe inaperçue alors qu’elle est en fait pleine de tubes pour faire pipi).

Les salles de réception ont toutes divers coins et recoins pour le rangement, mais les invités prennent toujours le mauvais sac ou la mauvaise veste, donc il vaut mieux faire attention. Quand j’apporte ma trousse de sondes à un mariage, je la cache derrière une composition florale, en hauteur sur un rebord de fenêtre, ou alors je mets simplement une sonde dans le sac à main de ma femme (elle est au courant bien sûr, histoire qu’elle n’ait pas un tube en plastique qui lui saute dessus quand elle ouvre sa trousse à maquillage).

L’une des bizarreries des mariages, c’est la tenue. Et je ne parle pas de la robe de mariée, mais du costume. J’ai toujours une sonde sur moi, cachée dans une ceinture, vous savez, ces ceintures invisibles dans lesquelles vous pouvez mettre votre argent lorsque vous passez du temps dans les aéroports ou sur les marchés espagnols, parfaite pour cacher un tube d’urgence. Tous mes pantalons sont dotés de passants de ceinture. Je m’en assure. Sauf à un mariage où j’étais garçon d’honneur. Nous avions tous loué des queues de pies très classes, et – horreur ! – pas de passants. D’accord, il y a aussi les poches de la veste, mais j’ai eu un moment de panique quand j’ai enlevé ma veste et l’ai laissée quelque part. À cet instant, fait étrange, je n’avais pas de sonde sur moi – et même si je portais une chemise, un gilet et un pantalon ultra élégant, je me suis senti complètement nu.

Cinq minutes plus tard, j’ai repéré une demoiselle d’honneur frissonnante qui portait ma veste sur ses épaules. Un autre garçon d’honneur très galant la lui avait offerte pour la réchauffer, mais il n’avait pas proposé sa propre veste, le goujat. Heureusement, ma sonde était restée dans la poche. Je me suis demandé... Si elle l’avait lancée et si une autre demoiselle d’honneur l’avait attrapée, aurait-elle été la prochaine à être équipée d’une sonde ? Probablement pas.

Une dernière publication sur le thème des mariages pour la prochaine fois, pendant la soirée dansante.

*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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